Recommandations 2003 de l'EULAR pour le traitement de la gonarthrose
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- Mis à jour le 20 juin 2012
Recommandations de l’EULAR pour le traitement de la gonarthrose
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La prise en charge optimale de la gonarthrose repose sur l’association de traitements pharmacologiques et non pharmacologiques |
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Le traitement de la gonarthrose doit être personnalisé selon : - les facteurs de risques des genoux (obésité facteurs mécaniques et activité physique) - les facteurs de risques généraux (âge affections associées et polymédication) - le niveau de douleur et d’handicap - la présence ou non de signes inflammatoires locaux (hydarthrose) - la localisation et le degré des lésions structurales |
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Les traitements non pharmacologiques de la gonarthrose doivent comprendre l’éducation du patient des exercices réguliers l’utilisation d’aides techniques (cannes semelles) et la réduction d’une surcharge pondérale |
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Le paracétamol est l’antalgique de première intention à poursuivre au long cours si son efficacité est suffisante |
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Les applications locales (AINS et capsaicine) sont efficaces et sans danger |
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Les AINS par voie générale doivent être utilisés chez les patients ne répondant pas au paracétamol. Chez les patients à risque gastro-intestinal élevé les AINS classiques associés aux agents gastro-protecteurs efficaces ou les inhibiteurs spécifiques de la cox2 doivent être utilisés. |
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Les antalgiques opiacés avec ou sans paracétamol sont utiles comme alternative chez les patients chez qui les AINS y compris les inhibiteurs spécifiques de la cox2 sont contre-indiqués inefficaces ou mal tolérés. |
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Les anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (sulfate de glucosamine chondroïtine sulfate diacérhéine et acide hyaluronique) ont un effet symptomatique et pourrait avoir un effet structural |
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L’infiltration de corticoïdes locaux est indiquée en cas de poussée douloureuse de la gonarthrose surtout si elle s’accompagne d’un épanchement |
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L’arthroplastie doit être envisagée en cas de douleurs rebelles associées à un handicap et une destruction radiologique |
Jordan et al. Ann Rheum Dis 2003 ; 62 : 1145-55
Page mise à jour le mardi 07 septembre 2010
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